LE CONTE
L’UNIVERS du CONTE ou
le CONTE et l’UNIVERS
Par Fan
Mes idées sur les contes merveilleux et autres…
La sagesse des
contes merveilleux nous éduque, grands
et petits à l’art de bien vivre notre
passage sur terre. En effet le conte ne nous parle pas du monde
extérieur physique mais de notre espace intérieur, celui qui nous est invisible
mais que nous ressentons affectivement plus ou moins consciemment. Le
conte nous montre le chemin vers plus de conscience, vers plus de connaissance.
Le conte appelle cet espace intérieur « royaume »
et il peut en exister plusieurs dans cet espace.
Dans cet espace des petites voix s’interpellent en nous, des
facettes multiples de notre être intérieur, facettes innées (instinctives ou
intuitives) ou acquises par nos expériences de vie.
Ces petites voix deviennent personnages dans le conte. Des
personnages nous indiquant diverses voies possibles que notre vie peut prendre.
Mais le personnage principal, le héros n’ est pas vierge de toute histoire, il
est un héritier, qu’ il soit berger ou prince.
Nous avons l’héritage des poussières d’étoiles mais aussi de
tous nos ancêtres de vie, ce que nous appelons « l’Histoire des
hommes ». Le conte semble tenir compte de tous ces divers héritages qui
aboutissent en nous.
L’univers a une histoire, l’homme a une histoire la
conscience a une histoire et nous en sommes dépositaires. Nous sommes des héritiers
et le conte nous demande : « Que faites vous de vos héritages ? Comment
allez-vous le gérer ? »
Il nous donne alors des pistes.
Il emploie pour cela les mots du visible pour parler de l’invisible.
Le conte prend les mots qui désignent les éléments du monde
extérieur pour nous parler de cet espace
invisible, insaisissable, innommable et
exprimer son message.
Le conte est onirique comme le rêve, où tout se transforme,
où tout peut être POSSIBLE. Car tout est possible si nous
écoutons l’univers, si nous y prenons notre juste
place et acceptons les changements qui sont
mouvements de la VIE.
Ce que fait le héros du conte. Il quitte tout pour l' aventure et l' inconnu.
Il se fait et fait CONFIANCE dans la vie.
Ce que fait le héros du conte. Il quitte tout pour l' aventure et l' inconnu.
Il se fait et fait CONFIANCE dans la vie.
Il peut être rêve (contes merveilleux) ou cauchemar car il
avertit aussi des dangers de nos parcours de vie (contes d’avertissements). Il serait donc la parole d’une certaine vérité cachée sous les mots du mensonge.
C’est un petit récit fictif qui dit vrai.
Si le rêve ne parle que
de nous même personnellement, du petit personnage en nous, le conte
parle de l’universel et de l' essentiel en nous.
Il se déguise sous les mots qui désignent la réalité pour
désigner une autre réalité en nous, en l’humain, car le conte est né avec la
parole humaine, avec la symbolisation, avec
la première fiction. Le conte parle de l’humain même si les personnages prennent des figures
animales ou végétales. Il parle de cet invisible en nous qui agit dans notre vie de tous les jours.
Quel est donc le message qui se dit dans ces petits récits
invraisemblables ?
Pour ma part, en contant les multiples contes du monde entier,
j’y ai dégagé un message essentiel, autre que la morale sociale et religieuse qui s’exprime parfois avec sa notion du bien et du mal (valeurs morales).
Ce message principal serait la
montée de la conscience en nous, celle qui va du minéral en
passant par le végétal, puis de l’animal pour
aboutir à celle de l’humain (valeurs
spirituelles). L’homme semblant être actuellement
l’être le plus complexe de l’évolution en marche.
Une sorte d’échelle de Jacob
Cybèle, Notre dame de Paris
|
Cette montée de la conscience aboutit dans les contes au couronnement, à la couronne de roi (et de reine ) capable de gouverner son ou ses royaumes.
Le couple peut alors être créatif, vraiment créatif, ce qui
est parfois symbolisé dans le conte par « …et ils eurent beaucoup d’enfants ». Ils règnent dans un royaume fertile, capables de continuer
le mouvement de la vie par leur œuvres,
symbolisées par les enfants. Ils sont vivants donc en marche, confiant en eux- mêmes et dans l’univers.
Rien à voir avec le message social de nos ancêtres qui
pensaient que seuls sont bénis des dieux, les couples qui ont de nombreux
enfants afin de perpétuer une lignée, un peuple.
Perpétuer la vie dans le conte ne
semble pas correspondre au fait de
mettre au monde des enfants. Le conte se situe ailleurs.
La couronne est le plus haut degré dans le conte de cette
élévation de conscience chez le héros (héroïne). Elle représente le modèle
abouti de la conscience humaine en nous.
L’humain étant un des enfants de la nature, un fils de
l’univers, il n’est pas seul sur ce chemin de conscience. L’univers va l’aider
dans sa quête ou le contrer s’il se trompe de chemin.
Cette éducation par l’univers y est décrite sous la forme
d’esprits de la nature (chamanisme), les végétaux et les animaux parlant et
agissant dans le récit.
Le héros s’élèvera en
conscience en passant par des EPREUVES,
sorte d’initiation progressive aux divers niveaux de conscience. Et les
esprits de la Nature l’aideront ou le combattront.
Le conte demande la coopération du héros à sa quête.
Il y rencontrera le mal relatif (sorcières), adversaires qui donnent des épreuves
afin de les dépasser et grandir en conscience (elles élimineront du conte les
perdants), mais aussi le mal absolu (ogres et ogresses), un ennemi qui cherche la destruction complète du héros, en fait de tuer son désir de conscience.
Le héros représentant la conscience humaine en marche en
chacun de nous.
Pour moi, dans le conte il n’est question que de CONSCIENCE (ou
d’inconscience) De connaissance ou
d’ignorance. D’ouverture ou de fermeture. D’amour ou de haine. De marche (vie
de l’esprit) ou d’immobilisme (mort de l’esprit).
Les aides et les maléfices
y sont magiques car se passant dans un espace où tout est possible.
*Quel est ce
chemin de conscience?
La conscience suit un plan de vie que je pense inné, comme l’arbre en devenir
est contenu potentiellement, en
possibilité, dans sa graine.
Nos gènes aussi contiennent nos divers héritages et notre
plan de vie.
Le végétal devra en grandissant se confronter à son
environnement, pas toujours clément pour son
développement programmé. Nous de même, l’acquis peut changer l’inné.
Le conte a un plan pour la montée de la conscience de la plus
basique à la plus haute, du héros « moins
que rien » à la couronne royale.
Au départ les héros sont simples, petits, fragiles, simplets,
rejetés, pauvres, benêts, etc.…
Ils ignorent tout mais
sont ouverts aux autres, à l’univers, à la nature. Ils ne contrôlent rien et ne
sont en aucun cas dans la démesure ou l’orgueil.
Ils sont comme les "petits enfants" ouverts à tout.
" Laissez venir à moi les petits enfants"(parole d’évangile)
Ils sont comme les "petits enfants" ouverts à tout.
" Laissez venir à moi les petits enfants"(parole d’évangile)
Ils partent en quête, confiant dans cet univers, ils sont
dans l’ouverture au monde, aux
autres, à eux-mêmes.
Leurs frères (ou sœurs) plus vieux, plus solides, plus intelligents
pèchent par orgueil, par démesure (l'hybris grecque), par paresse, ils ne comptent que
sur eux, ils se sont séparés de l’univers dont ils sont issus, ils ne ressentent
plus la vie universelle en eux. Ils sont dans la fermeture à tout ce qui n’est pas égotique, même de leur
propre plan de conscience en eux.
Les héros des contes au delà du bien et du mal, cherchent l’accomplissement des informations
déposés en eux par la vie. Les autres sont dans l’inaccomplissement et leur quête s’arrête vite, là où leur
conscience s’est arrêtée et stagne. Les personnages sont au-delà de la morale
ordinaire.
« Au-delà du bien et du mal »,
car dans certains contes la violence et la ruse sont nécessaires au héros pour aller au bout de sa quête (lire
le petit poucet et le chat botté par
exemple).
*Quel est donc ce plan de conscience ?
Il semblerait qu’il y ait 3 matrices par
lesquelles nous devons passer de notre naissance au monde à notre mort
physique.
-3 baptêmes pour les religieux celui d’eau, de feu, du
souffle.
-3 royaumes pour les contes (eau-terre-air)
-3 épreuves dans les contes comme trois naissances à une
nouvelle expérience de conscience de notre être.
-3 niveaux de consciences (corps, âme/psychisme, esprit)
-L’homme animal (vital), l’homme mondain (affectif), l’homme d’esprit.
-L’homme animal (vital), l’homme mondain (affectif), l’homme d’esprit.
-3 régions symboliques corporelles (ventre-thorax-tête)
-3 classes de la société : celle des paysans /producteurs
(ventre/corps), celle des guerriers (Thorax/sentiments), celle des prêtres
philosophes (tête/esprit).
*3 des 4 éléments : eau, terre, air (le feu étant
l’énergie, le moteur du mouvement de la vie, le désir de la montée de la
conscience), des courants de pensée diffèrent de celle du conte :
Feu Spiritus
(esprit)
Eau Animus (âme)
Air Mens (Mental)
Terre Corpus (corps)
Eau Animus (âme)
Air Mens (Mental)
Terre Corpus (corps)
* 3 œuvres dans l’alchimie : noir, blanc, rouge.
*Corpus, animus et spiritus ( alchimie)
*Matérialistes, psychiques, pneumatiques chez les gnostiques
(monde hylique, monde de croyances, monde de la connaissance)
*Pour certains exégètes de la bible , 3 échelons à gravir:
- 1) fils de la femme ( né de la nature créée)
- 2) fils de l' homme ( découverte de la semence divine et être en voie d' accomplissement)
- 3) fils de Dieu ( l' homme accompli)
*Pour certains exégètes de la bible , 3 échelons à gravir:
- 1) fils de la femme ( né de la nature créée)
- 2) fils de l' homme ( découverte de la semence divine et être en voie d' accomplissement)
- 3) fils de Dieu ( l' homme accompli)
La couronne est l’unité des 3 royaumes.
1) Le premier royaume est celui de l’ EAU
La mer, l’océan, les fleuves avec leurs êtres merveilleux et
leurs animaux aquatiques.
Dans le corps symbolique se serait le ventre avec ses organes qui s’occupent des liquides et
aussi là ou nous commençons notre vie, une vie d’ abord aquatique dans
le liquide amniotique.
Royaume des besoins, des instincts, de l’inconscience vitale.
Domaine qui prend pour survivre , l’autre
n’étant qu’un objet pour notre bien être.
Dans notre cerveau, le cerveau reptilien.
2)Le second royaume est celui de la TERRE
Entre l’eau et la terre, la BOUE, un entre deux où l’on retrouve
les animaux qui quittent le domaine d’eau pour s’aventurer sur la terre comme les reptiles, les batraciens.
Il en est de même dans les contes pour notre conscience.
Puis la terre ferme (thorax) avec l’air que l’on respire venant
du haut (poumons). A gauche le château du CŒUR, le domaine du feu des passions.
Château de feu où tout va s’accomplir.
Royaume de l’affectivité, des émotions, de l’inconscient
personnel.
Dans ce royaume pullulent
les mammifères.
Dans notre cerveau, le cerveau limbique (mammifère)
Domaine des échanges, on reçoit, on donne. L’autre devient sujet
de relation.
3) Le dernier échelon ou royaume de la conscience dans les
contes est celui de l’AIR
Le ciel, les nuages avec ses habitants merveilleux comme
elfes et anges et les animaux du ciel que sont les oiseaux.
Les insectes sont peut être dans l’entre deux de la terre et de l’air.
Entre le ciel et la terre.
Le lieu dans le corps symbolique en serait la tête avec son intellect,
ses raisonnements, ses pensées (très volatiles), ses idées, son imaginaire et
où dans le conte finit la quête pour le couronnement final, celui de l' UNITÉ des 3 royaumes.
Dans notre cerveau, le
néo cortex.
Domaine aussi du mental égotique qu’ il nous faut dépasser.
Le roi
et la reine peuvent être couronnés et régner sur leurs royaumes pour y
gouverner avec intelligence. Leur quête est terminée
et s’ ils veulent aller plus loin , ils quitteront les récits des contes pour
aller vers les textes sacrés qui leur indiqueront le chemin spirituel de la
conscience vers le DIVIN, vers l' UN, vers le " JE SUIS", peu importe le nom que les cultures donnent à la transcendance.
Dans le corps symbolique nous avons les jambes
pour nous faire avancer dans l’expérience terrestre. Elles mettent en
route le héros sur le chemin de sa quête.
Les membres supérieurs, bras et mains, sont le prolongement du cœur et donc
ses auxiliaires.
Ils font, donnent, reçoivent, prennent…Ils transforment le
monde physique et notre environnement. Ils tuent ou embrassent.
Les intestins et le cœur auraient aussi quelques neurones qui
étaient( avant les récentes découvertes) l’apanage de notre cerveau.
Un peu du ciel dans l’eau et sur terre.
La couronne , dans certains contes est un quatrième royaume.
Celui de l' Unité de la personne humaine.
Les relations avec l' autre y sont celles de l' empathie.
La couronne , dans certains contes est un quatrième royaume.
Celui de l' Unité de la personne humaine.
Les relations avec l' autre y sont celles de l' empathie.
LES 3 CHAMPS de CINABRE chez les chinois
En ASIE nous retrouvons les champs de Cinabre: Les trois champs de cinabre
Les champs de cinabre sont appelés Dan Tian en chinois. Ils font partie des lieux du corps humain où la circulation des énergies est primordiale. .
Ils sont essentiellement les trois réceptacles où les souffles nourrissent et se transforment.
Le champ de cinabre inférieur des idéogrammes下丹田 xià dantián à trois doigts sous le nombril, au centre du corps, au niveau du point Qihai 气海. Il correspond à la Terre, aux racines de l'être.
Le champ de cinabre médian des idéogrammes中丹田 zhong dantián située dans la zone de la poitrine au niveau du plexus solaire au niveau du point shanzhong 膻中. Il correspond à l’Homme, à l'intimité de l'être. Il est en rapport avec le monde des émotions.
Le champ de cinabre supérieur des idéogrammes 上丹田 shàng dantián au niveau du point Yintang 印堂 sur le crâne. Il correspond au Ciel, à l'énergie Céleste. Il est le palais des lumières, le lieu de réflexion, de la pensée, de la spiritualité en rapport avec le Shen.
Il y a aussi
dans le conte la découverte de l’autre côté de nous même.
La quête passe par la rencontre de son principe sexuel
opposé afin de l’épouser, de faire un avec cet autre côté de nous même.
Prince et princesse sont ces principes.
« Ils se marièrent
et furent heureux »
Chacun de nous avons les deux principes en nous (donnés par les gamètes de papa et maman) mais
nous avons la dominante de notre sexe physique. Le conte nous fait retrouver
l’autre sexe dans son monde.
Les deux principes (féminin et masculin), les deux archétypes
(anima et animus) doivent s’épouser et régner ensemble dans le royaume.
Est stérile le personnage qui vit dans un seul de ses
principes.
Est fertile le personnage qui épouse son autre principe.
Il est alors capable de créativité, capable de DONNER du
nouveau au monde.
Cela se traduit dans le conte « …et ils eurent beaucoup
d’enfants »
*Comment recevoir le
conte :
Chacun reçoit les messages des contes selon son propre niveau
de conscience, de sensibilité, d’intuition, d’ouverture ou de fermeture à ce
genre de petits récits.
Personne (enfants comme adultes) n’aborde le conte de la même
manière.
Plusieurs niveaux de réception d’un conte :
1) Littéralement :
Plan du plaisir ou
déplaisir à l’écoute.
Ecouter le récit pour le seul plaisir de l’histoire et des
images qu’elle donne.
L’écoute est au premier degré et est ludique
2) Moralement :
Plan de la morale
sociale ou religieuse
Attribuer aux personnages des valeurs morales de bien et de
mal.
Appel au jugement moral et à la leçon de morale.
3) Par la loupe d’une connaissance :
Soit psychologique, psychanalytique, philosophique,
historique, sociologique, religieuse, pédagogique, etc.
Chaque discipline ramenant la couverture vers soi.
4) Spirituellement :
Plus de moral, ni rien d’autre que l’interrogation
philosophique et la recherche d’une
possible réponse de sagesse.
Il n’y a plus de jugement moral, il y a seulement l’accomplissement
ou le non-accomplissement des personnages du conte.
Porter la couronne du roi c’est avoir uni ses contraires en
soi, et être ouvert à l’univers afin
de gérer ses trois royaumes en lui, eau, terre, air, avec la sagesse du feu (de
l’amour).
C’est cheminer VERS L’UNITE, dont la couronne est le symbole.
*Le conteur
De quel lieu
le conteur parle t-il ?
Il parle à
partir de la vie en lui, de l’être vivant et non pas de son égo.
Il faut
aussi qu’il soit en relation avec les gens à qui il parle. Que chaque auditeur
se sente concerné.
Pas de
lecture du texte, il raconte, juste
sa voix et son corps, il est le lieu de passage du conte qui se dit à travers lui. Au
moment du contage, le conteur ne pense plus, il ne sait plus rien, ne se
projette plus, il devient juste canal du conte.
Il ne
contrôle plus rien, il fait confiance au conte qui se parle en et par lui.
Le texte
écrit a été contrôlé par un auteur, figé dans les mots, le conte y est
prisonnier. Le conte a besoin de liberté et de teintes différentes selon les
conteurs.
Les contes
traditionnels sont anonymes, ils ont survécu à l’épreuve du temps et de
l’Histoire. Ils sont nomades, s’arrêtent dans un lieu et en prennent sa couleur
(espace/temps/culture). Colportés, ils continuent leur voyage en se
transformant mais en restant fidèles à leurs ossatures et seuls les habits dont
les conteurs les habillent changent. Ce sont des contes métissés et vagabonds,
porteur de mémoires et nul ne peut les arrêter tant qu’il y aura des conteurs.
Lire
le conteur de Prague
Le plaisir
du conteur est le plaisir de l’auditeur, de plus les contes enseignent et conduisent
à la responsabilité
et le respect de tout ce qui est dans l’univers.
Les arbres ont souvent été porteurs de cette VERTICALITÉ.
Le conteur est dans la cour de « re-création » à chaque contage.
Une conteuse (Martine Compagnon) disait qu’en contant elle transmettait une lettre,
qu’elle était donc comme "un facteur".
Elle ne connaît pas le contenu de la lettre qu’elle donne,
juste sa couleur et son parfum.
Seul l’auditeur qui reçoit le message en connaitra le
contenu.
Et chaque auditeur recevra le message du conte , là où il en
est de sa montée de conscience.
Voir aussi l’ arbre des sephiroth et les Chakras,
dans d’ autres courants de pensée
Le conte est sans âge et sans temps.
Au delà de la forme du conte venu du passé il y a tout notre futur....
Le conte est certes traditionnel mais il dépasse la tradition ou alors il est de toutes les traditions , passées ,présentes et à venir.... Il contient la philosophie ( sagesse) éternelle.
Lorsque je conte , mon intention n' est pas de faire du folklore( passé) MAIS de parler à chaque auditeur de notre vie intérieure, de cet échelle de conscience qui va de l' animal à l' humain, ce que nos ANCIENS avaient découverts et nous ont transmis par les contes invraisemblables afin de ne pas déranger les instances au pouvoir.
Le conte n’est pas un musée, il est VIVANT.....
Au delà de la forme du conte venu du passé il y a tout notre futur....
Le conte est certes traditionnel mais il dépasse la tradition ou alors il est de toutes les traditions , passées ,présentes et à venir.... Il contient la philosophie ( sagesse) éternelle.
Lorsque je conte , mon intention n' est pas de faire du folklore( passé) MAIS de parler à chaque auditeur de notre vie intérieure, de cet échelle de conscience qui va de l' animal à l' humain, ce que nos ANCIENS avaient découverts et nous ont transmis par les contes invraisemblables afin de ne pas déranger les instances au pouvoir.
Le conte n’est pas un musée, il est VIVANT.....
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