1) GÉNÉRALITÉS SUR LE CONTE (textes)

LE CONTE
L’UNIVERS du CONTE ou le CONTE et l’UNIVERS
                                                                                                                                       Par Fan

Mes idées sur les contes merveilleux et autres…
La sagesse des contes merveilleux  nous éduque, grands et petits  à l’art de bien vivre notre passage sur terre. En effet le conte ne nous parle pas du monde extérieur physique mais de notre espace intérieur, celui qui nous est invisible mais que nous ressentons  affectivement plus ou moins consciemment. Le conte nous montre le chemin vers plus de conscience, vers plus de connaissance.
Le conte appelle cet espace intérieur «  royaume » et il peut en exister plusieurs dans cet espace.
Dans cet espace des petites voix s’interpellent en nous, des facettes multiples de notre être intérieur, facettes innées (instinctives ou intuitives) ou acquises par nos expériences de vie.
Ces petites voix deviennent personnages dans le conte. Des personnages nous indiquant diverses voies possibles que notre vie peut prendre. Mais le personnage principal, le héros n’ est pas vierge de toute histoire, il est un héritier, qu’ il soit berger ou prince.
Nous avons l’héritage des poussières d’étoiles mais aussi de tous nos ancêtres de vie, ce que nous appelons «  l’Histoire des hommes ». Le conte semble tenir compte de tous ces divers héritages qui aboutissent en nous.
L’univers a une histoire, l’homme a une histoire  la conscience a une histoire et nous en sommes dépositaires. Nous sommes des héritiers  et le conte nous demande : « Que faites vous de vos héritages ? Comment allez-vous le gérer ? »

Il nous donne alors des pistes.

Il emploie pour cela les mots du visible pour parler de l’invisible.
Le conte prend les  mots qui désignent les éléments du monde extérieur pour nous parler  de cet espace invisible, insaisissable, innommable  et exprimer son message.
Le conte est onirique comme le rêve, où tout se transforme, où tout peut  être POSSIBLE. Car  tout  est possible si nous écoutons l’univers, si nous y prenons notre juste place  et acceptons les changements  qui sont mouvements de la VIE.
Ce que fait le héros du conte. Il quitte tout pour l' aventure et l' inconnu.
Il se fait et fait CONFIANCE dans la vie.

 Il peut être rêve (contes merveilleux) ou cauchemar car il avertit aussi des dangers de nos parcours de vie (contes d’avertissements). Il serait donc la parole d’une certaine  vérité cachée sous les mots du mensonge.
C’est un petit récit fictif qui dit vrai.
Si le rêve ne parle  que de nous même personnellement, du petit personnage en nous,  le conte  parle de l’universel et de l' essentiel en nous.
Il se déguise sous les mots qui désignent la réalité pour désigner une autre réalité en nous, en l’humain, car le conte est né avec la parole humaine, avec la symbolisation, avec  la première fiction. Le conte parle de l’humain  même si les personnages prennent des figures animales ou végétales. Il parle de cet invisible en nous   qui agit dans notre vie de tous les jours.
Quel est donc le message qui se dit dans ces petits récits invraisemblables ?
Pour ma part, en contant les multiples contes du monde entier, j’y ai dégagé un message essentiel, autre que la morale sociale et religieuse qui s’exprime parfois avec sa notion du bien et du mal (valeurs morales).
Ce message principal serait la montée de la conscience en nous, celle qui va du minéral en passant par le végétal, puis de l’animal  pour aboutir  à celle de l’humain (valeurs spirituelles). L’homme semblant être actuellement l’être le plus complexe de l’évolution en marche.
Une sorte d’échelle de Jacob
(Voir dans la bible, le rêve de Jacob, la tête posée sur la pierre)

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Cybèle, Notre dame de Paris
Cette montée de la conscience aboutit dans les contes au couronnement, à la couronne de roi (et de reine ) capable de gouverner son ou ses royaumes.
Le couple peut alors être créatif, vraiment créatif, ce qui est parfois symbolisé dans le conte par «  …et ils eurent beaucoup d’enfants ». Ils règnent  dans un royaume fertile, capables de continuer le mouvement de la vie par leur œuvres,  symbolisées par les enfants. Ils sont vivants donc en marche, confiant en eux- mêmes et dans l’univers.
Rien à voir avec le message social de nos ancêtres qui pensaient que seuls sont bénis des dieux, les couples qui ont de nombreux enfants afin de perpétuer une lignée, un peuple.
Perpétuer la vie dans le conte ne semble pas correspondre  au fait de mettre au monde des enfants. Le conte se situe ailleurs.
La couronne est le plus haut degré dans le conte de cette élévation de conscience chez le héros (héroïne). Elle représente le modèle abouti de la conscience humaine en nous.

L’humain étant un des enfants de la nature, un fils de l’univers, il n’est pas seul sur ce chemin de conscience. L’univers va l’aider dans sa quête ou le contrer s’il se trompe de chemin.
Cette éducation par l’univers y est décrite sous la forme d’esprits de la nature (chamanisme), les végétaux et les animaux parlant et agissant dans le récit.
 Le héros s’élèvera en conscience en passant par des EPREUVES,  sorte d’initiation progressive aux divers niveaux de conscience. Et les esprits de la Nature l’aideront ou le combattront.
Le conte demande la coopération du héros à sa quête.
Il y rencontrera le mal relatif (sorcières), adversaires qui donnent des épreuves afin de les dépasser et grandir en conscience (elles élimineront du conte les perdants), mais aussi le mal absolu (ogres et ogresses), un ennemi qui cherche la destruction complète du héros, en fait de tuer son désir de conscience.
Le héros représentant la conscience humaine en marche en chacun de nous.
Pour moi, dans le conte il n’est question que de CONSCIENCE (ou d’inconscience) De connaissance ou d’ignorance. D’ouverture ou de fermeture. D’amour ou de haine. De marche (vie de l’esprit) ou d’immobilisme (mort de l’esprit).
Les aides et les maléfices  y sont magiques car se passant dans un espace où tout  est  possible.
*Quel est ce chemin de conscience?
La conscience suit un plan de vie que je pense inné, comme l’arbre en devenir est contenu potentiellement,  en possibilité,  dans sa graine.

Nos gènes aussi contiennent nos divers héritages et notre plan de vie.
Le végétal devra en grandissant se confronter à son environnement, pas toujours clément pour son  développement programmé. Nous de même, l’acquis peut changer l’inné.
Le conte a un plan pour la montée de la conscience de la plus basique à la plus haute, du héros «  moins que rien » à la couronne royale.
Au départ les héros sont simples, petits, fragiles, simplets, rejetés, pauvres, benêts, etc.…
Ils ignorent tout  mais sont ouverts aux autres, à l’univers, à la nature. Ils ne contrôlent rien et ne sont en aucun cas dans la démesure ou l’orgueil.
Ils sont comme les "petits enfants" ouverts à tout.
" Laissez venir à moi les petits enfants"(parole d’évangile)
Ils partent en quête, confiant dans cet univers, ils sont dans l’ouverture au monde, aux autres, à eux-mêmes.
Leurs frères (ou sœurs) plus vieux, plus solides, plus intelligents pèchent par orgueil, par démesure (l'hybris grecque), par paresse, ils ne comptent que sur eux, ils se sont séparés de l’univers dont ils sont issus, ils ne ressentent plus la vie universelle en eux. Ils sont dans la fermeture à tout ce qui n’est pas égotique, même de leur propre plan de conscience en eux.
Les héros des contes au delà du bien et du mal, cherchent l’accomplissement des informations déposés en eux par la vie. Les autres sont dans l’inaccomplissement et leur quête s’arrête vite, là où leur conscience s’est arrêtée et stagne. Les personnages sont au-delà de la morale ordinaire.

« Au-delà du bien et du mal », car dans certains contes la violence et la ruse sont nécessaires  au héros pour aller au bout de sa quête (lire le petit poucet  et le chat botté par exemple).


*Quel est donc ce plan de conscience ?

Il semblerait qu’il y ait 3 matrices par lesquelles nous devons passer de notre naissance au monde à notre mort physique.
-3 baptêmes pour les religieux celui d’eau, de feu, du souffle.
-3 royaumes pour les contes (eau-terre-air)
-3 épreuves dans les contes comme trois naissances à une nouvelle expérience de conscience de notre être.
-3 niveaux de consciences (corps, âme/psychisme, esprit)
-L’homme animal (vital), l’homme mondain (affectif), l’homme d’esprit.
-3 régions symboliques corporelles (ventre-thorax-tête)
-3 classes de la société : celle des paysans /producteurs (ventre/corps), celle des guerriers (Thorax/sentiments), celle des prêtres philosophes (tête/esprit).
*3 des 4 éléments : eau, terre, air (le feu étant l’énergie, le moteur du mouvement de la vie, le désir de la montée de la conscience), des courants de pensée diffèrent de celle du conte :
 Feu                             Spiritus (esprit)                                 
Eau                             Animus (âme)                                   
Air                              Mens (Mental)                                 
Terre                          Corpus (corps)                                  
* 3 œuvres dans l’alchimie : noir, blanc, rouge.

*Corpus, animus et spiritus ( alchimie)

*Matérialistes, psychiques, pneumatiques chez les gnostiques (monde hylique, monde de croyances, monde de la connaissance)

*Pour certains exégètes de la bible ,  3 échelons à gravir:
- 1) fils de la femme ( né de la nature créée)
- 2) fils de l' homme ( découverte de la semence divine et être en voie d' accomplissement)
- 3) fils de Dieu ( l' homme accompli)

La couronne est l’unité des 3 royaumes.


1) Le premier royaume est celui de l’ EAU

La mer, l’océan, les fleuves avec leurs êtres merveilleux et leurs animaux aquatiques.
Dans le corps symbolique se serait le ventre avec ses organes qui s’occupent des liquides et aussi là ou nous commençons notre vie, une vie d’ abord aquatique dans le liquide amniotique.
Royaume des besoins, des instincts, de l’inconscience vitale.
Domaine qui prend pour survivre , l’autre n’étant qu’un objet pour notre bien être.
Dans notre cerveau, le cerveau reptilien.

2)Le second royaume est celui de la TERRE

Entre l’eau et la terre, la BOUE, un entre deux où l’on retrouve les animaux qui quittent le domaine d’eau pour s’aventurer sur la terre  comme les reptiles, les batraciens.
Il en est de même dans les contes pour notre conscience.
Puis la terre ferme (thorax) avec l’air que l’on respire venant du haut (poumons). A gauche le château du CŒUR, le domaine du feu des passions. Château de feu où tout va s’accomplir.
Royaume de l’affectivité, des émotions, de l’inconscient personnel.
 Dans ce royaume pullulent les mammifères.
Dans notre cerveau, le cerveau limbique (mammifère)
Domaine des échanges, on reçoit, on donne. L’autre devient sujet de relation.

3) Le dernier échelon ou royaume de la conscience dans les contes est celui de l’AIR

Le ciel, les nuages avec ses habitants merveilleux comme elfes et anges et les animaux du ciel que sont les oiseaux.
Les insectes sont peut être dans l’entre deux de la terre et de l’air.
Entre le ciel et la terre.
Le lieu dans le corps symbolique en serait la tête avec son intellect, ses raisonnements, ses pensées (très volatiles), ses idées, son imaginaire et où dans le conte  finit la quête pour le couronnement final, celui de l' UNITÉ des 3 royaumes.


Royaume de l’esprit, la raison, l’intelligence.
 Dans notre cerveau, le néo cortex.
Domaine aussi du mental égotique qu’ il nous faut dépasser.

Le roi et la reine peuvent être couronnés et régner sur leurs royaumes pour y gouverner avec intelligence. Leur quête est terminée et s’ ils veulent aller plus loin , ils quitteront les récits des contes pour aller vers les textes sacrés qui leur indiqueront le chemin spirituel de la conscience vers le DIVIN, vers l' UN, vers le " JE SUIS", peu importe le nom que les cultures donnent à la transcendance.

Dans le corps symbolique nous avons  les jambes  pour nous faire avancer dans l’expérience terrestre. Elles mettent en route le héros sur le chemin de sa quête.

Les membres supérieurs, bras et mains, sont le prolongement du cœur et donc ses auxiliaires.
Ils font, donnent, reçoivent, prennent…Ils transforment le monde physique et notre environnement. Ils tuent ou embrassent.

Les intestins et le cœur auraient aussi quelques neurones qui étaient( avant les récentes découvertes) l’apanage de notre cerveau.
Un peu du ciel dans l’eau et sur terre.

La couronne , dans certains contes est un quatrième royaume.
Celui de l' Unité de la personne humaine.
Les relations avec l' autre y sont celles de l' empathie.

LES 3 CHAMPS de CINABRE chez les chinois 

En ASIE nous retrouvons les champs de Cinabre: Les trois champs de cinabre
Les champs de cinabre sont appelés Dan Tian en chinois. Ils font partie des lieux du corps humain où la circulation des énergies est primordiale. .
Ils sont essentiellement les trois réceptacles où les souffles nourrissent et se transforment.
Le champ de cinabre inférieur des idéogrammes下丹田 xià dantián à trois doigts sous le nombril, au centre du corps, au niveau du point Qihai 气海. Il correspond à la Terre, aux racines de l'être.
Le champ de cinabre médian des idéogrammes中丹田 zhong dantián située dans la zone de la poitrine au niveau du plexus solaire au niveau du point shanzhong 膻中. Il correspond à l’Homme, à l'intimité de l'être. Il est en rapport avec le monde des émotions.
Le champ de cinabre supérieur des idéogrammes 上丹田 shàng dantián au niveau du point Yintang 印堂 sur le crâne. Il correspond au Ciel, à l'énergie Céleste. Il est le palais des lumières, le lieu de réflexion, de la pensée, de la spiritualité en rapport avec le Shen.

*La conjonction des contraires :


Il y a aussi dans le conte la découverte de l’autre côté de nous même.

La quête passe par la rencontre de son principe sexuel opposé  afin de l’épouser, de faire un avec cet autre côté de nous même. Prince et princesse sont ces principes.
« Ils se marièrent et furent heureux »
Chacun de nous avons les deux principes en nous (donnés par les gamètes de papa et maman) mais nous avons la dominante de notre sexe physique. Le conte nous fait retrouver l’autre sexe dans son monde.
Les deux principes (féminin et masculin), les deux archétypes (anima et animus) doivent s’épouser et régner ensemble dans le royaume.
Est stérile le personnage qui vit dans un seul de ses principes.
Est fertile le personnage qui épouse son autre principe.
Il est alors capable de créativité, capable de DONNER du nouveau au monde.
Cela se traduit dans le conte « …et ils eurent beaucoup d’enfants »

*Comment recevoir le conte :

Les contes s’adressent autant aux enfants qu’aux adultes.





Chacun reçoit les messages des contes selon son propre niveau de conscience, de sensibilité, d’intuition, d’ouverture ou de fermeture à ce genre de petits récits.
Personne (enfants comme adultes) n’aborde le conte de la même manière.

Plusieurs niveaux de réception d’un conte :
1) Littéralement :
Plan du plaisir ou déplaisir à l’écoute.
Ecouter le récit pour le seul plaisir de l’histoire et des images qu’elle donne.
L’écoute est au premier degré et est ludique

2) Moralement :
Plan de la morale sociale ou religieuse
Attribuer aux personnages des valeurs morales de bien et de mal.
Appel au jugement moral et à la leçon de morale.
3) Par la loupe d’une connaissance :
Soit psychologique, psychanalytique, philosophique, historique, sociologique, religieuse, pédagogique,  etc.
Chaque discipline ramenant la couverture vers soi.
4) Spirituellement :
Plus de moral, ni rien d’autre que l’interrogation philosophique  et la recherche d’une possible réponse de sagesse.
Il n’y a plus de jugement moral, il y a seulement l’accomplissement ou le non-accomplissement des personnages du conte.
Porter la couronne du roi c’est avoir uni ses contraires en soi, et être ouvert à l’univers afin de gérer ses trois royaumes en lui, eau, terre, air, avec la sagesse du feu (de l’amour).
C’est cheminer VERS L’UNITE, dont la couronne est le symbole.

*Le conteur

De quel lieu le conteur parle t-il ?
Il parle à partir de la vie en lui, de l’être vivant et non pas de son égo.
Il faut aussi qu’il soit en relation avec les gens à qui il parle. Que chaque auditeur se sente concerné.
Pas de lecture du texte, il raconte, juste sa voix et son corps, il est le lieu de  passage du conte qui se dit à travers lui. Au moment du contage, le conteur ne pense plus, il ne sait plus rien, ne se projette plus, il devient juste canal du conte.
Il ne contrôle plus rien, il fait confiance au conte qui se parle  en et par lui.
Le texte écrit a été contrôlé par un auteur, figé dans les mots, le conte y est prisonnier. Le conte a besoin de liberté et de teintes différentes selon les conteurs.
Les contes traditionnels sont anonymes, ils ont survécu à l’épreuve du temps et de l’Histoire. Ils sont nomades, s’arrêtent dans un lieu et en prennent sa couleur (espace/temps/culture). Colportés, ils continuent leur voyage en se transformant mais en restant fidèles à leurs ossatures et seuls les habits dont les conteurs les habillent changent. Ce sont des contes métissés et vagabonds, porteur de mémoires et nul ne peut les arrêter tant qu’il y aura des conteurs.
Lire le conteur de Prague
Le plaisir du conteur est le plaisir de l’auditeur, de plus  les contes enseignent et  conduisent
à la responsabilité et le respect de tout ce qui est dans l’univers.

Le conte est entre la terre et le ciel. Je rajouterai même  qu’il voyage aussi dans les  enfers (sous la terre) jusqu' au ciel, pour que l’homme, porteur du vivant, de l' être, puisse se tenir DEBOUT.

Les arbres ont souvent été porteurs de cette VERTICALITÉ.





    
                                                                                                                              
Le conteur est dans la cour de «  re-création » à chaque contage.
Une conteuse (Martine Compagnon) disait  qu’en contant elle transmettait une lettre, qu’elle était donc  comme "un facteur".
Elle ne connaît pas le contenu de la lettre qu’elle donne, juste sa couleur et son parfum.
Seul l’auditeur qui reçoit le message en connaitra le contenu.
Et chaque auditeur recevra le message du conte , là où il en est  de sa montée de conscience.





Voir aussi l’ arbre des  sephiroth et les Chakras, dans d’ autres courants de pensée


Le conte est sans âge et sans temps.

Au delà de la forme du conte venu du passé il y a tout notre futur....
Le conte est certes traditionnel mais il dépasse la tradition ou alors il est de toutes les traditions , passées ,présentes et à venir....  Il contient la philosophie ( sagesse) éternelle.

Lorsque je conte , mon intention n' est pas de faire du folklore( passé) MAIS de parler à chaque auditeur de notre vie intérieure, de cet échelle de conscience qui va de l' animal à l' humain, ce que nos ANCIENS avaient découverts et nous ont transmis par les contes invraisemblables afin de ne pas déranger les instances au pouvoir.

Le conte n’est pas un musée, il est VIVANT.....

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